En matière d’évaluation, il n’y a pas grand-chose à faire. On vit complètement dans une dictature. Tout est interdit. Les manifestations sont interdites. Les prises de paroles peuvent vous emmener en prison. Les élections sont truquées. La base électorale qu’est Elecam est entre les mains du régime. Je ne sais pas si on peut parler de démocratie. C’est juste une dictature qui veut rester en place. On incarcère les leaders politiques ; on les juge dans les Tribunaux militaires. Aucun meeting n’est autorisé hormis ceux du parti au pouvoir.
par Takam Blaise, Doula (Cameroun)
Critiquer le Cameroun ne suffit plus. Il est temps de construire ensemble, pas de détruire. Le Cameroun de demain – juste, fort, fédéral, prospère – se bâtira avec tous ses enfants, d’ici ou de la diaspora, unis au-delà des tribus, partis ou régions.
La solution ? S’engager là où tout commence : dans les mairies, les régions, le Parlement. Car c’est en occupant démocratiquement les institutions qu’on change durablement les choses. Les slogans ne suffisent plus, il faut des acteurs politiques cohérents, enracinés et organisés.
Lire la suite...INVITATION A TOUS A TAIRE NOS ÉGOS (par Takam Blaise)
Après avoir testé l’opinion à plusieurs reprises sur l’utilisation de ce que certains appellent le « gré-a-gré » pour résoudre l’équation de la succession d’un Paul Biya vraisemblablement au bout du rouleau après près de 40 ans d’un règne despotique, le régime semble vouloir maintenant la tester sur une autre stratégie empruntée cette fois-ci à l’histoire de la Grèce antique, à savoir celle du Cheval de Troie.
Dans la mythologie, les guerriers grecs, après avoir assiégé en vain depuis dix ans la cité de Troie, réussissent finalement à y pénétrer en se cachant dans un grand cheval de bois, harnaché d'or, qu’ils ont construit et offert aux Troyens a l'initiative d'Ulysse. Ils réussissent ainsi grâce à cette astuce à occuper la ville et à gagner la guerre.
Dans notre billet de la semaine dernière, nous nous sommes interrogés sur l’attitude de certains dans les rangs des forces de changement qui, par naïveté ou duplicité vis-à-vis du régime, ont applaudi au caractère démocratique des élections qui ont conduit à la mise en place du nouveau bureau de la Fecafoot, oubliant que par tradition, chaque fois que le régime Biya confectionne un bouquet de fleur, il faut toujours s’attendre à ce qu’il soit bourré d’épines.
Lire la suite...Le billet de la semaine: la stratégie du cheval de troie (par E. Fopoussi)Dans une vidéo qui ne fait honneur ni à la philosophie, ni à une Afrique qui, traditionnellement, respecte la mémoire des disparus, un sympathisant du MRC enfonce encore une épine dans le pieds de ce parti.
Grosso modo, l'auteur de cette vidéo, soutient que de faux opposants, avec des pathologies anciennes, intègrent le MRC et, lorsqu'ils succombent, accusent militants, adhérents, sympathisants du MRC d'être la cause de leur mort. Cette thèse, de très mauvais goût, va jusqu'à soutenir en filigrane que les regrettés Paul Eric Kingué et Kristian Penda Ekoka sont de faux résistants introduits au MRC par un régime de Yaoundé qui, sachant qu'ils sont malades de longue date, veut faire porter le chapeau de leur décès au MRC.
Lire la suite...Désormais un pass sanitaire pour intégrer le MRC et sa résistance ?par Stephane Nguemalieu | SDF-OUEST | Cameroun
Dans le contexte sociopolitique un seul mode d'accession à la magistrature suprême a jusqu'ici été utilisé : l'accession par une transmission légale du pouvoir par le président sortant "démissionnaire" au président entrant.
Depuis les années 90 et l'avènement du pluralisme politique, le mode d'alternance par les urnes est exploré sans succès au travers des élections. Face à cette situation certains politiques ont fini par se convaincre que seule une révolution pouvait provoquer et aboutir sur l'alternance à la tête de l'état.
C'est ainsi que certains politiciens, en majorité les extrémistes de la droite bourgeoise, ont pensé que cette révolution se ferait essentiellement sur des bases tribales. Ils ont pensé qu'en instrumentalisant les tribus lésées dans le partage du gâteau national, ils pouvaient constituer la masse critique en même de pouvoir provoquer une révolution qui aboutirait sur la chute du régime.
Cette approche est confortée selon eux par l'idée selon laquelle l'accession au pouvoir au Cameroun se fait essentiellement sur des bases tribales. Pour eux, c'est ta communauté qui te hisse et te maintient au pouvoir.
Lire la suite...Opinion: comment accéder au pouvoir dans le contexte sociopolitique Camerounais ?- Achille Mbembe: les conditions morales de la lutte contre l'antisémitismeL’ANTISEMITISME
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