Par Roland TSAPI | Source: https://www.rolandtsapi.com
Homme de l’ombre du Sdf, ce fils de Batibo est décédé au moment où il était rejeté dans son village, laissant derrière lui un parti qui avait considérablement perdu du terrain. Il reste cependant celui qui, à la tête de son groupe parlementaire, a déclenché l’opération épervier qui a conduit tout un gouvernement en prison.
En 1990, quand le vent des libertés démocratiques souffle à travers le monde, le système gouvernant au Cameroun n’est pas prêt à se laisser entrainer dans cette voie. Pourtant près de 30 ans de règne du parti unique avait suffisamment fait de frustrés qui voulaient changer la donne. C’est dans ce contexte hostile que le Front social-démocrate lance ses activités comme parti politique à Bamenda le 26 mai. Celui qui prend les devants, s’est assuré qu’il est entouré de fortes têtes, des intellectuels et surtout des hommes de loi qui maîtriseront les subtilités du droits pour le défendre parti devant les tribunaux, parce que cela devait arriver. Parmi ces hommes de l’ombre de John Fru Ndi, se trouvait aussi un jeune avocat de 35 ans, Joseph Njang Mbah Ndam.
Lire la suite...Figures : Joseph Mbah Ndam, le député du Mounchipou Gate

Sommes-nous déjà à l’heure du hooliganisme intellectuel? En effet, depuis hier, les talibans de tous bords qui ont envahi les réseaux sociaux depuis les élections présidentielles d’octobre 2018, uniquement pour terroriser ceux qui ne pensent pas comme eux, s’acharnent sur le journaliste Paul Mahel. Les fatwas vont dans tous les sens, avec a la pointe le même ayatollah qui a proféré des menaces de mort au Chairman Ni John Fru Ndi. Son crime, c’est d’avoir publié sur sa page Facebook un post anodin pour s’étonner de leur manichéisme qui les amène à condamner Joshua Osih aux géhennes de l’enfer pour un crime pour lequel ils tissent la couronne d’oliviers a Maurice Kamto. Pour ceux qui n’ont pas eu l’occasion de lire ce post, le voici :
Des informations de sources crèdibles font état de plusieurs centaines de compatriotes déplacés, des magasins pillés et d'autres dégâts non encore identifiés à la suite du décès d'un compatriote. C'est triste.
