Dans un Cameroun miné par une corruption généralisée et multiforme, la déliquescence avancée des moeurs, les ambitions personnelles, les égos hypertrophiés, les querelles partisanes et la fragmentation de l’opposition, une voix se distingue. Une voix discrete, calme, posée, déterminée. Celle de Joshua Osih, président du Social Democratic Front (SDF).
Alors que l’horizon politique camerounais semble saturé par des débats stériles et par des individus et des leaders plus préoccupés par leurs ambitions et leur image que par l’intérêt général, Joshua Osih a récemment fait une déclaration rare, presque révolutionnaire dans notre contexte :
"Si ma candidature venait à être rejetée pour une raison ou pour une autre, je ne confisquerai pas la République autour de ma personne. Je convoquerai un NEC le lendemain pour organiser un congrès extraordinaire en vue de désigner un nouveau candidat pour représenter le parti. La République ne s'arrête pas avec moi."