1990 - 2024: 34 ANS DE COMBAT CONTRE LA DICTATURE ET LA MALGOUVERNANCE AU CAMEROUN - 1990 - 2024: 34 YEARS OF FIGHTING AGAINST DICTATORSHIP AND BADGOVERNANCE IN CAMEROON

Samuel Eto'o à SangmelimaAprès avoir testé l’opinion à plusieurs reprises sur l’utilisation de ce que certains appellent le « gré-a-gré » pour résoudre l’équation de la succession d’un Paul Biya vraisemblablement au bout du rouleau après près de 40 ans d’un règne despotique, le régime semble vouloir maintenant la tester sur une autre stratégie empruntée cette fois-ci à l’histoire de la Grèce antique, à savoir celle du Cheval de Troie.

Dans la mythologie, les guerriers grecs, après avoir assiégé en vain depuis dix ans la cité de Troie, réussissent finalement à y pénétrer en se cachant dans un grand cheval de bois, harnaché d'or, qu’ils ont construit et offert aux Troyens a l'initiative d'Ulysse. Ils réussissent ainsi grâce à cette astuce à occuper la ville et à gagner la guerre.

Dans notre billet de la semaine dernière, nous nous sommes interrogés sur l’attitude de certains dans les rangs des forces de changement qui, par naïveté ou duplicité vis-à-vis du régime, ont applaudi au caractère démocratique des élections qui ont conduit à la mise en place du nouveau bureau de la Fecafoot, oubliant que par tradition, chaque fois que le régime Biya confectionne un bouquet de fleur, il faut toujours s’attendre à ce qu’il soit bourré d’épines.

Désormais un pass sanitaire pour intégrer le MRC et sa résistance ?Dans une vidéo qui ne fait honneur ni à la philosophie, ni à une Afrique qui, traditionnellement, respecte la mémoire des disparus, un sympathisant du MRC enfonce encore une épine dans le pieds de ce parti.

Grosso modo, l'auteur de cette vidéo, soutient que de faux opposants, avec des pathologies anciennes, intègrent le MRC et, lorsqu'ils succombent, accusent militants, adhérents, sympathisants du MRC d'être la cause de leur mort. Cette thèse, de très mauvais goût, va jusqu'à soutenir en filigrane que les regrettés Paul Eric Kingué et Kristian Penda Ekoka sont de faux résistants introduits au MRC par un régime de Yaoundé qui, sachant qu'ils sont malades de longue date, veut faire porter le chapeau de leur décès au MRC.

Stephane Nguemalieu

par Stephane Nguemalieu | SDF-OUEST | Cameroun

Dans le contexte sociopolitique un seul mode d'accession à la magistrature suprême a jusqu'ici été utilisé : l'accession par une transmission légale du pouvoir par le président sortant "démissionnaire" au président entrant.

Depuis les années 90 et l'avènement du pluralisme politique, le mode d'alternance par les urnes est exploré sans succès au travers des élections. Face à cette situation certains politiques ont fini par se convaincre que seule une révolution pouvait provoquer et aboutir sur l'alternance à la tête de l'état.

C'est ainsi que certains politiciens, en majorité les extrémistes de la droite bourgeoise, ont pensé que cette révolution se ferait essentiellement sur des bases tribales. Ils ont pensé qu'en instrumentalisant les tribus lésées dans le partage du gâteau national, ils pouvaient constituer la masse critique en même de pouvoir provoquer une révolution qui aboutirait sur la chute du régime.

Cette approche est confortée selon eux par l'idée selon laquelle l'accession au pouvoir au Cameroun se fait essentiellement sur des bases tribales. Pour eux, c'est ta communauté qui te hisse et te maintient au pouvoir.

Achille Mbembepar Achille Mbembe | 08/05/2020

Si je vous ecris, c’est d’abord pour vous rassurer. Je suis a Johannesburg. Je me porte bien, et je suis en sécurité. Les premiers qui sont venus a mon secours et qui m’ont prêté leurs voix, ce sont des savants, intellectuels, chercheurs, écrivains, artistes et diplomates israéliens, juifs, allemands et palestiniens. Certains d'entre eux, je ne les connaissais que de nom.

Vous savez combien nos voix sont fragiles, tant elles comptent si peu dans les rapports de force qui determinent le cours de notre monde. Vous savez par ailleurs combien il est facile de nous faire taire, meme lorsque nous avons des choses a dire. S'ils ont choisi de prendre publiquement la parole, c'est en tres grande partie parce qu'une tres grave injustice etait en train d'etre commise en plein jour, et ils n'auraient guere supporte de rester silencieux.

Figures : Joseph Mbah Ndam, le député du Mounchipou GatePar Roland TSAPI | Source: https://www.rolandtsapi.com

Homme de l’ombre du Sdf, ce fils de Batibo est décédé au moment où il était rejeté dans son village, laissant derrière lui un parti qui avait considérablement perdu du terrain. Il reste cependant celui qui, à la tête de son groupe parlementaire, a déclenché l’opération épervier qui a conduit tout un gouvernement en prison.

En 1990, quand le vent des libertés démocratiques souffle à travers le monde, le système gouvernant au Cameroun n’est pas prêt à se laisser entrainer dans cette voie. Pourtant près de 30 ans de règne du parti unique avait suffisamment fait de frustrés qui voulaient changer la donne. C’est dans ce contexte hostile que le Front social-démocrate lance ses activités comme parti politique à Bamenda le 26 mai. Celui qui prend les devants, s’est assuré qu’il est entouré de fortes têtes, des intellectuels et surtout des hommes de loi qui maîtriseront les subtilités du droits pour le défendre parti devant les tribunaux, parce que cela devait arriver. Parmi ces hommes de l’ombre de John Fru Ndi, se trouvait aussi un jeune avocat de 35 ans, Joseph Njang Mbah Ndam.

Interview of SDF Senator Barrister Henry Kemende

La SG du SDF dans "Face à l'Actu" (VIDEO)

Ni J.F. Ndi talks with Mimi Mefo

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