1990 - 2025: 35 ANS DE COMBAT CONTRE LA DICTATURE ET LA MALGOUVERNANCE AU CAMEROUN - 1990 - 2025: 35 YEARS OF FIGHTING AGAINST DICTATORSHIP AND BADGOVERNANCE IN CAMEROON

Sélectionnez votre langue

SDF Actualités

Breadcrumbs

Takam Blaisepar Takam Blaise, Doula (Cameroun)

Critiquer le Cameroun ne suffit plus. Il est temps de construire ensemble, pas de détruire. Le Cameroun de demain – juste, fort, fédéral, prospère – se bâtira avec tous ses enfants, d’ici ou de la diaspora, unis au-delà des tribus, partis ou régions.

La solution ? S’engager là où tout commence : dans les mairies, les régions, le Parlement. Car c’est en occupant démocratiquement les institutions qu’on change durablement les choses. Les slogans ne suffisent plus, il faut des acteurs politiques cohérents, enracinés et organisés.

 

Samuel Eto'o à SangmelimaAprès avoir testé l’opinion à plusieurs reprises sur l’utilisation de ce que certains appellent le « gré-a-gré » pour résoudre l’équation de la succession d’un Paul Biya vraisemblablement au bout du rouleau après près de 40 ans d’un règne despotique, le régime semble vouloir maintenant la tester sur une autre stratégie empruntée cette fois-ci à l’histoire de la Grèce antique, à savoir celle du Cheval de Troie.

Dans la mythologie, les guerriers grecs, après avoir assiégé en vain depuis dix ans la cité de Troie, réussissent finalement à y pénétrer en se cachant dans un grand cheval de bois, harnaché d'or, qu’ils ont construit et offert aux Troyens a l'initiative d'Ulysse. Ils réussissent ainsi grâce à cette astuce à occuper la ville et à gagner la guerre.

Dans notre billet de la semaine dernière, nous nous sommes interrogés sur l’attitude de certains dans les rangs des forces de changement qui, par naïveté ou duplicité vis-à-vis du régime, ont applaudi au caractère démocratique des élections qui ont conduit à la mise en place du nouveau bureau de la Fecafoot, oubliant que par tradition, chaque fois que le régime Biya confectionne un bouquet de fleur, il faut toujours s’attendre à ce qu’il soit bourré d’épines.

Désormais un pass sanitaire pour intégrer le MRC et sa résistance ?Dans une vidéo qui ne fait honneur ni à la philosophie, ni à une Afrique qui, traditionnellement, respecte la mémoire des disparus, un sympathisant du MRC enfonce encore une épine dans le pieds de ce parti.

Grosso modo, l'auteur de cette vidéo, soutient que de faux opposants, avec des pathologies anciennes, intègrent le MRC et, lorsqu'ils succombent, accusent militants, adhérents, sympathisants du MRC d'être la cause de leur mort. Cette thèse, de très mauvais goût, va jusqu'à soutenir en filigrane que les regrettés Paul Eric Kingué et Kristian Penda Ekoka sont de faux résistants introduits au MRC par un régime de Yaoundé qui, sachant qu'ils sont malades de longue date, veut faire porter le chapeau de leur décès au MRC.

Stephane Nguemalieu

par Stephane Nguemalieu | SDF-OUEST | Cameroun

Dans le contexte sociopolitique un seul mode d'accession à la magistrature suprême a jusqu'ici été utilisé : l'accession par une transmission légale du pouvoir par le président sortant "démissionnaire" au président entrant.

Depuis les années 90 et l'avènement du pluralisme politique, le mode d'alternance par les urnes est exploré sans succès au travers des élections. Face à cette situation certains politiques ont fini par se convaincre que seule une révolution pouvait provoquer et aboutir sur l'alternance à la tête de l'état.

C'est ainsi que certains politiciens, en majorité les extrémistes de la droite bourgeoise, ont pensé que cette révolution se ferait essentiellement sur des bases tribales. Ils ont pensé qu'en instrumentalisant les tribus lésées dans le partage du gâteau national, ils pouvaient constituer la masse critique en même de pouvoir provoquer une révolution qui aboutirait sur la chute du régime.

Cette approche est confortée selon eux par l'idée selon laquelle l'accession au pouvoir au Cameroun se fait essentiellement sur des bases tribales. Pour eux, c'est ta communauté qui te hisse et te maintient au pouvoir.

Achille Mbembepar Achille Mbembe | 08/05/2020

Si je vous ecris, c’est d’abord pour vous rassurer. Je suis a Johannesburg. Je me porte bien, et je suis en sécurité. Les premiers qui sont venus a mon secours et qui m’ont prêté leurs voix, ce sont des savants, intellectuels, chercheurs, écrivains, artistes et diplomates israéliens, juifs, allemands et palestiniens. Certains d'entre eux, je ne les connaissais que de nom.

Vous savez combien nos voix sont fragiles, tant elles comptent si peu dans les rapports de force qui determinent le cours de notre monde. Vous savez par ailleurs combien il est facile de nous faire taire, meme lorsque nous avons des choses a dire. S'ils ont choisi de prendre publiquement la parole, c'est en tres grande partie parce qu'une tres grave injustice etait en train d'etre commise en plein jour, et ils n'auraient guere supporte de rester silencieux.

Interview of SDF Senator Barrister Henry Kemende

La SG du SDF dans "Face à l'Actu" (VIDEO)

Ni J.F. Ndi talks with Mimi Mefo

Template Settings

Color

For each color, the params below will be given default values
Blue Oranges Red

Body

Background Color
Text Color

Header

Background Color

Spotlight3

Background Color

Spotlight4

Background Color

Spotlight5

Background Color

Footer