Mon combat
Chères populations du MAYO-DANAY SUD,
En vous, j’ai puisé le courage d’avancer chaque jour un peu plus dans l’idée que je peux porter notre voix à la Représentation nationale.
Ce courage, je le dois à votre détermination sans cesse croissante de vous libérer des actes de mépris de certains de nos frères devenus nos propres bourreaux, brutalisant certains et arrachant les terres des autres.
Ce courage s’est également construit au contact des souffrances qui sont dues à des multiples pénuries dont sont victimes la majorité parmi nous. Ce sont entre autres le manque d’eau, l’insuffisance alimentaire, l’insuffisance d’accès aux soins adéquats contre le paludisme toujours sévissant pour les enfants et les femmes enceintes.
A travers des murmures dans nos petits groupes et cercles amicaux, nous avons descellé le vif espoir de sortir de cet enchainement et ce marasme, de décider par nous-mêmes, de nous libérer enfin. De là est né mon courage de résister et de me révolter contre cette autre forme d’esclavage.
Mes priorités sont les suivantes :