Sommes-nous déjà à l’heure du hooliganisme intellectuel? En effet, depuis hier, les talibans de tous bords qui ont envahi les réseaux sociaux depuis les élections présidentielles d’octobre 2018, uniquement pour terroriser ceux qui ne pensent pas comme eux, s’acharnent sur le journaliste Paul Mahel. Les fatwas vont dans tous les sens, avec a la pointe le même ayatollah qui a proféré des menaces de mort au Chairman Ni John Fru Ndi. Son crime, c’est d’avoir publié sur sa page Facebook un post anodin pour s’étonner de leur manichéisme qui les amène à condamner Joshua Osih aux géhennes de l’enfer pour un crime pour lequel ils tissent la couronne d’oliviers a Maurice Kamto. Pour ceux qui n’ont pas eu l’occasion de lire ce post, le voici :
Evariste Fopoussi Le 24 octobre 2019, sur instruction du président de la République, le Secrétaire General à la Présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh a écrit au DG du Port autonome de Douala Cyrus Ngo’o, pour lui demander de suspendre le processus de finalisation du contrat d’attribution du terminal à conteneurs.
On se rappelle qu’a la recherche d’un nouveau concessionnaire de son terminal à conteneurs, le Port autonome de Douala a écarté de la course le Groupe Bolloré à sa propre succession. Et après un appel d’offre âprement disputé, le choix a été porté sur la société italo-suisse TIL. Le groupe Bolloré a crié a l’injustice. Mais, si on laisse de coté les autres éléments techniques du dossier, rien que sur un plan purement financier, le total de toutes les redevances de concession proposées par l’italo-suisse TIL, sur les 15 années de contrat à signer, est de 357 milliards de FCFA contre 62 milliards de FCFA pour la concession de DIT filiale de Bolloré en cours d’achèvement.
Des informations de sources crèdibles font état de plusieurs centaines de compatriotes déplacés, des magasins pillés et d'autres dégâts non encore identifiés à la suite du décès d'un compatriote. C'est triste.
Au-delà de ces actes insupportables, j'en appelle à la retenue des victimes qui ne doivent pas céder à la provocation ainsi qu'à la prise de conscience des bourreaux qui se trompent de cible en prenant leurs victimes pour leur souffre-douleur.