En 2014, lorsque la guerre contre boko haram était à son début, des hautes personnalités de la république encore en postes déclaraient : ''boko haram est parmis nous'', ''aux complices de boko haram principalement dans les régions septentrionales du Cameroun...'' etc. Tous les regards étaient tournés vers une pseudo rébellion du grand nord. Rébellion qui n'existait en réalité que dans la tête de ceux qui l'avait inventée.
Il a fallu du temps et des dégâts pour que cette stigmatisation volontaire disparaisse laissant en place ses créateurs. Jamais quelqu'un n'a payé les frais de ce mensonge grotesque qui à coûté au Cameroun des pertes incommensurables en hommes et matériaux sans oublier le retard dans la riposte contre boko haram. Bref c'est entre eux eux là bas dira le citoyen lamda.
Sept ans plus tard, le diable qu'on s'efforçait à dessiner sur le mur est désormais dans la case. Cette fois ci, ce n'est ni asymétrique ni venant d'ailleurs ; mais c'est de l'intérieur que les Camerounais ont pris les armes pour s'entretuer dans des affrontements qui expliqués à un securocrate sérieux ou à un économiste n'ont pas lieu d'être.
Un seul fautif l'État du Cameroun.
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