Éséka, 13 septembre 2025 – À l’aube de la commémoration du 67ᵉ anniversaire de l’assassinat de Ruben Um Nyobé, figure historique de la lutte pour l’indépendance et la réunification du Cameroun, le président du SDF (Social Democratic Front) et candidat à l’élection présidentielle du 12 octobre 2025, Joshua Osih, s’est rendu en toute discrétion sur la tombe du Héros national à Éséka, dans la région du Centre.

Seul, loin des caméras et du faste officiel, M. Osih a tenu à se recueillir dans le silence et la sérénité sur le lieu de repos du leader nationaliste, exécuté le 13 septembre 1958 dans les forêts de Boumnyebel par l’armée française. Ce geste, à forte charge symbolique, intervient quelques heures avant qu’il ne préside à Yaoundé une réunion du NEC (National Executive Committee) de son parti.

« Ce geste fort, empreint de respect et de mémoire, résonne comme un pont entre deux générations de combat : celle de Ruben Um Nyobé , pionnier de l’indépendance, fauché pour avoir rêvé d’un Cameroun libre, juste et souverain et celle de Joshua Osih , porteur d’une rupture politique assumée, engagé pour un Cameroun réconcilié avec ses idéaux, ses peuples et ses institutions. », explique Gabriel NGOMSI, Président de la Circonscription Électorale (PCE) SDF de Dibombari

En inscrivant sa démarche politique dans la continuité de ce legs historique, le candidat du SDF met en avant un programme qui entend,  parachever l’œuvre de Um Nyobé. Ses priorités incluent notamment la consolidation de la souveraineté nationale, la résolution définitive du conflit dans les régions anglophones, la réconciliation entre les Camerounais et l’amélioration des conditions de vie de l’ensemble des populations.

« Le SDF, fidèle à ses racines progressistes, réaffirme son engagement pour une alternative crédible, enracinée dans la mémoire des martyrs et tournée vers l’avenir.», ajoute Gabriel NGOMSI, membre de la délégation du  Chairman du SDF.

La visite de Joshua Osih à Éséka, haut lieu de mémoire nationale, donne ainsi le ton d’une campagne présidentielle qu’il veut placer sous le signe du patriotisme, du devoir de mémoire et de la réconciliation.