1990 - 2024: 34 ANS DE COMBAT CONTRE LA DICTATURE ET LA MALGOUVERNANCE AU CAMEROUN - 1990 - 2024: 34 YEARS OF FIGHTING AGAINST DICTATORSHIP AND BADGOVERNANCE IN CAMEROON

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FOPOUSSI EvaristeSommes-nous déjà à l’heure du hooliganisme intellectuel? En effet, depuis hier, les talibans de tous bords qui ont envahi les réseaux sociaux depuis les élections présidentielles d’octobre 2018, uniquement pour terroriser ceux qui ne pensent pas comme eux, s’acharnent sur le journaliste Paul Mahel. Les fatwas vont dans tous les sens, avec a la pointe le même ayatollah qui a proféré des menaces de mort au Chairman Ni John Fru Ndi. Son crime, c’est d’avoir publié sur sa page Facebook un post anodin pour s’étonner de leur manichéisme qui les amène à condamner Joshua Osih aux géhennes de l’enfer pour un crime pour lequel ils tissent la couronne d’oliviers a Maurice Kamto. Pour ceux qui n’ont pas eu l’occasion de lire ce post, le voici :

 

Joshua Osih :« Pour trouver une solution a la crise dans le NOSO, le SDF est prêt a collaborer avec Biya »
La meute : « Osih est un vendu, un traitre, un faux opposant, un… »
Maurice Kamto : « Pour le salut du Cameroun, je suis prêt a collaborer avec Biya »
La meute : « Quel visionnaire, quelle humilité, le seul qui peut sauver le Cameroun »
Le volume est bon. Venez me tuer, je suis à Doume.
Paul Mahel
 
Que reproche-t-on a ce journaliste talentueux qui oser crever l’abcès de l’ostracisme, de l’intolérance et de la politique de la terre brulée qui semble être la stratégie préférée de certains nouveaux opposants qui aimeraient arriver au pouvoir a tout prix, au besoin en utilisant les mêmes armes qu’affectionne régime Biya depuis 37 ans ?
 
Dès la proclamation par la Cour Constitutionnelle des résultats définitifs des élections présidentielles d’octobre 2018, Osih a été le premier à percevoir le piège mortel du fait accompli de M. Biya qui ne laissait le choix à l’opposition qu’entre le suicide de la contestation brutale de son coup d’Etat électoral et le dépôt des armes par la reconnaissance de sa légitimité. Entre ces deux extrêmes Osih, a choisi la troisième voie qui consistait à prendre acte du fait accompli de M. Biya, illégitime bien sur car acquis par des fraudes diverses, mais légal parce que avalisé par la Cour Suprême, et a inviter toute l’opposition a tirer un trait dessus pour se donner l’occasion d’imaginer de nouvelles stratégies pour continuer le combat ave plus de chances de gagner. Surtout que les conséquences désastreuses de la guerre civile qui dévastait le Nord-Ouest et le Sud-Ouest faisaient  de l’impératif de la paix une urgence absolue. Depuis, il s’y est totalement investi, particulièrement a travers le grand dialogue national dont espère, avec le session extraordinaire de l’Assemblée nationale qui commence aujourd’hui le début de la mise en application des résolutions.
 
Plutôt que d’couter cette voix de la sagesse et du réalisme stratégique, certains ont préféré le diaboliser au même titre que son parti le SDF, comme s’ils n’attendaient que cette occasion pour le punir pour avoir osé venir perturber l’harmonie d’un jeu de dupe mis en place par le régime et ses affidés. Qu’y a-t-il de mauvais a tendre la main a son adversaire dans l’espoir d’obtenir a moindre coup ce qu’on réclame depuis des années au prix d’horribles sacrifices ? Un éminent stratégiste avait estimé, il y a plus de cent ans, que la guerre c’est la continuation de la paix par d’autres moyens et vice-versa, car le résultat visé est le même.
 
Depuis trente ans les camerounais se battent pour un changement démocratique authentique, respectant les standards unanimement reconnus ailleurs dans le monde. Est-il inscrit quelque part que seul tel ou tel autre peut le leur apporter ? Pour une fois que stratégiquement les principaux ténors de l’opposition semble se retrouver autour d’une même approche, pourquoi ne pas avoir la modestie de le reconnaitre et de tenter d’en tirer profit?
 
Pourquoi à défaut de s’entendre pour l’instant, ne pas respecter le choix des uns et des autres et ne se juger qu’au résultat ?
 
Osih et le SDF ont choisi la voie institutionnelle du changement, celle qui privilégie les élections et le dialogue dans la recherche permanente du consensus. Les talibans les ont taxes de tous les maux et de tous les noms d’oiseaux. Mais pour une fois que ceux qui ne leur jetaient que des anathèmes les retrouvent sur le terrain du dialogue, qu’il y a-t-il d’humiliant a leur reconnaitre l’antériorité de la justesse d’uns telle vison et a leur tendre la main pour plus de coordination dans l’action ?
 
La pire des choses ce n’est pas de se tromper mais de ne pas reconnaitre qu’on s’est trompé.
 
                                                 E. FOPOUSSI FOTSO

Interview of SDF Senator Barrister Henry Kemende

La SG du SDF dans "Face à l'Actu" (VIDEO)

Ni J.F. Ndi talks with Mimi Mefo

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