par Roufaou Oumarou | 18/04/2020
Des actions concrètes à l'Assemblée Nationale à Yaoundé et des actions concrètes au niveau local à Mbanga, au milieu du peuple qui l'a récemment élu: le mandat parlementaire de l'Honorable Benilde Djeumeni a littéralement démarré sur les chapeaux des roues.
Élu député lors des élections législatives du 09 février 2020, le mandat de l'Honorable Benilde Djeumani a commencé avec la session inaugurale de l'Assemblée Nationale du mois de mars, juste au moment où le monde entier s'est trouvé plongé dans la pandemie du coronavirus. Pour un jeune plein d'enthousiasme et engagé pour changer le monde, le seul poste de combat est aux premières lignes, et c'est exactement là où il prendra son service, tant au niveau national à Yaoundé qu'au niveau local à Mbanga.
"Pas de confinement sans mesures d'accompagnement, débloquez les fonds pour le peuple, rien ne sera plus comme avant.." Benilde Djeumeni.
Il va s'en dire que l'enjeu principal est la lutte contre le Covi-19. Selon la Constitution camerounaise, "chaque député représente l’ensemble de la Nation", c'est dire que lorsqu'ils sont en session à Ngoa-Nkellé, les députés doivent penser et agir dans l'intérêt du peuple camerounais dans son entièreté. Fidèle à cette obligation, l'Honorable Benilde Djemeuni du SDF a presenté les propositions suivantes qui doivent être prises comme un tout pour garantir leur cohérence:
- Un confinement sur toute l’étendue du territoire national. Cela empêchera le contact régulier des personnes et limitera la propagation du virus; Le déploiement des forces de l’ordre pour le strict respect de cette mesure qui s’étendra sur 15 jours éventuellement renouvelable eu égard à l’évolution de la situation interne
- Un financement du Ministère de la recherche scientifique et de l’innovation, afin de trouver urgemment des solutions médicales en s’inspirant du cas chinois et celui de bien d’autre Etats aguerris.
- L’aménagement effectif des espaces de mise en quarantaine, avec une formation adéquate du personnel sur les mesures de sécurité, et l’encadrement minimum des personnes suspectes entièrement à la charge de l’Etat.
- Afin de permettre aux populations de faire face au confinement, une dotation en aliments ou en sommes devra être octroyée à toute personne adulte, avec l’organisation de contributions volontaires pour le versement de FCFA 100.000 (cent mille) auxdits bénéficiaires.
- Augmenter au double du prix les péages routiers et les droits d’assise, dès la fin de la mesure afin de permettre à l’Etat de rentrer dans ses fonds.
- Le dépistage et la prise en charge gratuits des cas positifs.
Éviter la gueule de bois après la crise
Pour financer les mesures de soutien social et les dépenses liées à la lutte contre la pandemie, en général dans le monde entier les gouvernements ont recours à l'endettement, à des rares exceptions prêt. Certains pays tels que l'Allemagne, la Belgique ou les pays nordiques, qui ont une très bonne notations peuvent emprunter de l'argent à des taux nuls ou mêmes négatifs, c'est-à-dire que les investisseurs les paient même pour parquer leur argent, mais des pays comme le Cameroun et les pays du tiers-monde, qui d'une part n'ont pas une bonnen notation dans les marchés internationaux et d'autre part sont déjà endettés, ne peuvent emprunter qu'à des taux horriblement élevés, ce qui alourdit leurs services de la dette et porte atteinte à leur souveraineté. Alors ils sont obligés de s'humilier pour quemander auprès des fameux "partenaires au développement" ou auprès du publique. Aucune de ces solutions n'est satisfaisante et après la crise le pays se retrouve avec une guelle de bois.
La souveraineté du Cameroun, qui est aussi tributaire de l'équilibre de ses finances, est d'une importance capitale pour le SDF. Pour cette raison le député Benilde Djeumeni, social-démocrate, n'a pris soin d'inclure dans ses propositions la nécessité d'anticiper le moment où l'Etat devra financer ce qu'il aura dépensé pour soutenir les ménages et les entreprises pendant la crise. Dans la vie rien n'est pour gratuit: soit un pays compte sur Dieu et sur lui-même et alors il a une chance de préserver sa souveraineté, sa fierté et la maitrise de son destin, soit il choisit la voie de la facilité qui passe par l'endetement et les "dons" bien évidemment interressés de ses partenaires plus puissants. Le SDF a choisi la première option avec l'espoir de convaincre le gouverment de choisir également cette voie.
Respecter les règles-barrières et donner l'exemple
Le gouvernement a edicté une série de règles pour faire barrière au coronavirus, et il importe que tous sans exception respectent ces règles et font oeuvre de pédagogie vers le peuple dans l'intérêt de tous. Bien que jeune et nouveau à Ngoa-Nkellé, le député du Moungo-Sud n'hésite pas à prendre ses responsabilités en interpellant qui de droit lorsque les régles qui s'imposent à tous sont violées par ceux qui estiment s'y soustraire à cause de leurs positions professionnelles ou leurs richesses. Ainsi au retour du président de l'Assemblée Nationale de France, lorsque celui-ci avait ignoré les règles de confinement, Benilde Djeumeni le rappela fermement à l'ordre: «nous disons que, quel que soit votre niveau de personnalité, les instructions se doivent d’être respectées. ».
Les députés doivent partager leur temps entre leur circonscription et l’Assemblée Nationale. Dès que sa présence n'était plus nécessaire à Yaoundé, Benilde Djeumeni est rentré dans sa circonscription pour participer à la lutte contre le pandemie sur le terrain.
Soutenant les pouvoirs publiques locaux, on l'a vu actif à l'entrée de Mbanga dans les cadres des actions de controle et de dépistage du Covi-19 avec les équipes compétentes. Pour améliorer la capacité matérielle des populations à se protéger, il a fait mi-avril un important don de materiel de désinfection et de protection qui a été distribué paralléllement à une campagne d'explication et de pédagogie.