Dans une interview 'vidéo ci-dessous) accordée au média D6pline Studio, Mme Yvonne Muna, membre influente de la Convention nationale des femmes pour la paix au Cameroun, explique la précieuse contribution de la femme camerounaise à la résolution de la crise dans le NOSO: la non-violence et un dialogue sincère...
"Yvonne Muna dénonce l'impunité dans la crise anglophone. Trois ans après les massacres de Ngarbuh, la justice n'a toujours pas été rendue aux victimes. Le 14 février 2020, au moins 21 civils dont 13 enfants et une femme enceinte ont été massacrés à Ngarbuh, une localité dans la région du nord-ouest du Cameroun. Ce drame est venu s’ajouter à d’autres, comme celui de Kumba ou une dizaine d'enfants ont été tués dans une école, ou encore récemment les attaques de la Cameroon Development Corporation à Tiko, où cinq personnes ont été tuées par les séparatistes anglophones. A la suite de ces massacres, le gouvernement avait mis en place des commissions d'enquêtes pour faire la lumière sur ces massacres. Mais à ce jour, aucun résultat n'a été publié."